Nous sommes souvent interrogés sur ce qui fait la différence et l’efficacité de nos interventions par rapport à d’autres approches.

Voici, de notre point de vue, ce qui fait cette différence et cette efficacité :

  • L’approche interactionnelle et stratégique repose sur une base scientifique sérieuse et solide,dont l’origine est bien identifiée, qui est mondialement connue et reconnue;
  • Nous travaillons sur les interactions et non sur les individus. Aussi intenses que soient les symptômes, nous ne pensons pas c’est la personne qui a un « problème ». Nous pensons que c’est la manière dont elle essaie de s’adapter à la situation qui produit des effets qui ne sont pas ceux souhaités, voire qui sont douloureux. Pour développer sa capacité d’adaptation, nous suggérons d’autres manières de « lire » la situation et nous proposons de faire d’autres expériences pour accroître l’intelligence d’adaptation. En faisant évoluer ces interactions, nous faisons évoluer le comportement. Le « problème » est en quelque sorte « dissout ».
  • Notre approche est respectueuse et non jugeanteDans notre jargon, nous disons qu’elle est « non normative ».
    • Nous refusons les « étiquettes » qui sont habituellement collées sur ce qui est « différent » et mal compris : « parano », « dépressif », « toqué », « stressé », « bizarre »…
    • Aussi intenses que soient les difficultés, nous pensons que le comportement de la personne est parfaitement logique, de son point de vue. Logique parce qu’il correspond à ce qu’elle pense. Logique parce qu’il correspond à ses apprentissages antérieurs. Nous passons beaucoup de temps à comprendre ces deux aspects.
  • Notre approche est pragmatiqueCela signifie que nous ne travaillons pas dans une logique d’accompagnement et de suivi, avec des objectifs qui seraient trop vagues ou trop idéaux et dont on ne verrait pas le fin, mais sur une logique de résolution de problèmes et de changement concret. Notre intervention cesse dès que le problème est débloqué et que le changement est consolidé.
  • Nous passons beaucoup de temps à identifier précisément ce qui fait problème pour la personne qui vient nous voir ;
  • Dès le premier entretien, nous déterminons quels seront les indicateurs concrets de changement et de réussite ;
  • Nous travaillons à partir de logiques de fonctionnement qui sont identifiées a priori et à partir desquelles nous construisons des stratégies pour augmenter l’adaptation ;
  • La participation active est une des clefs d’efficacité de cette approche. Nous demandons souvent aux patients d’effectuer des petits exercices entre les séances qui leurs permettent de faire des expériences nouvelles et de nouveaux apprentissages dans la gestion des difficultés. Par exemple, observer certaines situations, réfléchir à une question importante, ou même commencer à agir différemment dans tel ou tel contexte. Cette manière de travailler rend la personne actrice dans le processus d’adaptation, en s’appuyant sur ses ressources personnelles pour commencer à dépasser les difficultés. Cela permet d’accélérer les progrès de façon notable et donc de raccourcir la durée de notre intervention.
  • Le problème et les indicateurs de changement étant bien définis dès le premier entretien, l’évaluation de la réussite de nos interventions (c’est à dire la mesure des écarts entre le début et la fin) est plus facile à réaliser.
  • Parce que les problèmes qui nous sont confiés sont trop importants pour qu’on les prennent à la légère, nous sommes très exigeants sur la compétence de nos intervenants.